jeudi 16 juillet 2009

BLACK EMMANUELLE/WHITE EMMANUELLE

BLACK EMMANUELLE/WHITE EMMANUELLE (Velluto Nero) de Brunello Rondi (1976)

Egalement connu sous le titre EMANUELLE IN EGYPT, ce film n'a pratiquement rien à voir avec la série EMANUELLE. Laura Gemser cède largement la place à Annie Belle, une petite blonde plutôt fadasse que l'on a connu sous de meilleurs jours dans le film LAURE.

Laura Gemser apparaît donc de manière sporadique dans ce film mais se réserve néanmoins les meilleures scènes. Des scènes qu'elle partage d'ailleurs avec son mari (Gabriele Tinti). La belle eurasienne interprète donc Laura, une sorte de mannequin qui se retrouve impliquée dans des photoshoots assez glauques. En effet, Tinti photographie Gemser dans des poses lascives aux côtés de cadavres humains qui viennent d'être assassinés (des arabes) ou alors des animaux crevés (un chien). Ce qui donne à l'ensemble une petite saveur bis à un ensemble assez barbant, même lors de ses quelques séquences "érotiques". L'ensemble du casting semble bien s'ennuyer. Et pourtant, pour les amateurs de cinéma bis, il y avait de quoi faire : On y regroupe la très sexy Ziggy Zanger, Al Cliver (THE BEYOND), Gabrieli Tinti, sans oublier Susan Scott (DEATH WALKS ON HIGH HEELS).

BLACK EMMANUELLE/WHITE EMMANUELLE échoue donc à satisfaire l'amateur de films érotiques, spécialement avec un casting assez prometteur. On aura sans doute jamais vu Al Cliver aussi peu charismatique. On dirait une grosse chaussette constipée. Son rôle de pseudo-mystique qui ne dit rien d'autres que du n'importe quoi est d'un saoûlant absolu. Heureusement, il reste toujours Laura Gemser pour ne pas littéralement s'endormir devant la bêtise de l'ensemble, notamment une cérémonie de possession où Laura (Gemser) se voit sacrifier une chèvre et à boire son sang.

Tourné intégralement en Egypte, BLACK EMMANUELLE/WHITE EMMANUELLE est réalisé par un assistant de Fellini qui avait oeuvré sur des oeuvres nettement plus honorables comme 8 1/2 et LA DOLCE VITA. Mis à part foutre à poil quelques jolies nénettes, notre bonhomme n'offre même pas le minimum syndical à un film soi-disant érotique, ici particulièrement froid et avare en séquences digne d'intérêts.

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