vendredi 29 mai 2009

THE LOVERS


THE LOVERS (Leung Juk) de Tsui Hark (1994)

Chuk Yin-toi est la fille unique d’un haut fonctionnaire de la cour impériale. Afin de parfaire son éducation, elle se travestit et intègre une école réservée aux hommes. Elle y rencontre un jeune étudiant brillant mais pauvre et les deux adolescents tombent éperdument amoureux…

Voici l'adaptation d'une légende folklorique chinoise très célèbre qui existe sous forme d'écrits, d'opéra, de concerto et de films. L'histoire d'amour contrariée des "amants papillons". Une oeuvre somptueuse de Tsui Hark, qui passe d'une première partie façon romance légère à la gravité de sa seconde moitié qui vire dans le mélodrame fantastique.Un film flamboyant qui représente la quintessence du style Tsui Hark avec une mise en scène fabuleuse et un couple de comédiens très attachants qui vous font vivre un monument du cinéma de Hong Kong.Le bonheur absolu que cette vision où j'y ai à nouveau pleuré à chaudes larmes. Un chef-d'oeuvre!


LES ARISTOCHATS


LES ARISTOCHATS (The Aristocats) de Wolfgang Reitherman (1970)

Madame de Bonnefamille a décidé de léguer sa fortune à ses chats bien aimés. Mais Edgar, son cupide maître d’hôtel veut hériter à leur place. Il les kidnappe et les abandonne en rase campagne. Duchesse et ses trois chatons doivent retrouver le chemin qui les ramènera à Paris. O’Malley, un malin matou vient à leur rescousse. Il leur fera découvrir les toits de Paris et rencontrer ses comparses talentueux musiciens de Jazz…

Un bon petit Disney de la belle époque . Toujours autant de plaisir à revoir ce classique du dessin animé. Les chansons sont géniales et j'aime également beaucoup le style des dessins où l'ont sent bien le coup de crayons. Personnages adorables, LES ARISTOCHATS n'ont rien perdu de leurs charmes au fil des années.


LE PEUPLE DES ABIMES


LE PEUPLE DES ABIMES (The Lost Continent) de Michael Carreras (1967)

A la barre du Carita, le capitaine Lansen a pris la mer pour transporter une cargaison illégale : le Phosphore B, un dangereux explosif qui explose au contact de l’eau. Lorsque le capitaine brave un avis de tempête et maintient son cap, les passagers décident de se mutiner. Aprés le naufrage du cargo, l’équipage est attaqué par les descendants des pirates et des conquistadors qui sillonnaient la mer des Sargasses.

Une production Hammer qui se préocuppe ni de Frankenstein ou de Dracula. Sympathique série B assez bien fichue avec un bon scénario et de bons acteurs. Les créatures et effets spéciaux du film accusent leur âge mais garde totalement leurs charmes. Un bon film!

L'AUTRE ENFER


L'AUTRE ENFER (L'Altro Inferno) de Bruno Mattei (1981)

La paix d’un couvent est détruite par une série de phénomènes étranges, inexplicables et meurtriers… La mère supérieure fait alors appel à un exorciste pour enquêter sur ce mystère, mais sans succès. L’arrivée d’un nouveau et jeune prêtre, spécialiste en parapsychologie, dévoile les inavouables secrets, qui hantent le couvent et ses occupants. Mais le cauchemar vient juste de commencer…

Un film de nonnes purement "essentiel" pour les complètistes. Bruno Mattei oblige, le film est un ramassis de n'importe quoi. Mise en scène sans style, acteurs épouvantables, dialogues nazes ("Tu m'as tuée, maman. Je vais mourir!"), gore timide et zéro pointé au niveau érotisme. Mais que reste-t'il finalement? Une bonne rigolade et un charme certain devant ce pitoyable long-métrage. A réserver aux fans uniquement, avec une bonne dose d'indulgence!


LE POIGNARD VOLANT


LE POIGNARD VOLANT (To Ching Chien Ko Wu Ching Chien) de Chu Yuan (1977)

Li Hsin-Huan est un épéiste de renom possédant de grandes qualités techniques, un sens de la justice et une droiture extrêmes. Mais il a aussi des faiblesses, il est alcoolique, il est solitaire, les êtres qui lui sont chers ont presque tous disparu… Malgré tout, il croit encore à l’amitié, à l’amour, mais vient de le perdre pour une dette d’honneur. Il s’exile, accompagné de son fidèle serviteur, sur les routes, mélancolique et souvent ivre. Puis au hasard d’une rencontre, il s’avère que l’heure de la revanche a sonné… Enigmes, kung-fu et rebondissements multiples pour ce thriller martial réalisé de main de maître. Et un rôle impeccable pour Ti Lung, toujours aussi parfait! Que du plaisir! Shaw Brothers Forever!


CARTOUCHE


CARTOUCHE de Philippe De Broca (1962)

A Paris, sous la Régence, les aventures mouvementées de Cartouche, voleur au grand coeur, charmeur et bagarreur. Après avoir mis sans dessus dessous l’armée, il revient à Paris semer la terreur chez les riches aristocrates en les détroussant… Un film d'aventures avec Belmondo. Des combats à l'épée, de l'action, de l'humour, le tout sur un rythme soutenu et bon enfant. Voilà un divertissement très classe. Le charme de Claudia Cardinale en plus. Toujours aussi plaisant!


LA 36 EME CHAMBRE DE SHAOLIN


LA 36 EME CHAMBRE DE SHAOLIN (Shao Lin San Shih Liu Fang) de Liu Chia Lang (1978)

Face à l’oppression du peuple chinois par les Mandchous, le jeune étudiant Liu Yu-Te rejoint la résistance, jusqu’au jour où son activité est découverte, entraînant le massacre de sa famille et ses amis. Traqué par l’ennemi, Liu décide de rejoindre le temple de Shaolin dans le but d’y apprendre le kung fu. C’est avec difficulté qu’il se fait accepter par les moines qui, d’ordinaire, refusent de communiquer leur art aux laïcs. Rebaptisé San Te, le jeune rebelle entame un parcours initiatique qui passera par une série d’épreuves se déroulant dans 35 chambres…

Premier volet d'une trilogie avec le génial Gordon Liu. Une superbe saga de kung-fu, toujours magnifiquement mise en scène et interprété, le tout emballé par de somptueuses séquences de combats. Un classique!


FLEURS D'EQUINOXE


FLEURS D'EQUINOXE (Higanbana) de Yasujiro Ozu (1958)

Monsieur et Madame Hirayama ont deux filles à marier. La première, Setsuko, veut épouser un jeune homme que son père n’a pas choisi. Après avoir essuyé un premier refus, elle parvient avec l’aide d’une amie à organiser son mariage. Mais Hirayama refuse de leur donner sa bénédiction. Finalement, sous la pression de sa femme et d’un vieil ami, il finira par approuver le mariage… Comme à son habitude, Ozu décortique les rapports humains et nous offre un film délicat, drôle et sensible. Tout l'art de la mise en scène d'Ozu est un délice fait de plans fixes admirablement bien cadrés. Un film superbe!


LES DENTS DE LA MER 2E PARTIE


LES DENTS DE LA MER 2E PARTIE (Jaws 2) de Jeannot Szwarc (1978)

L’horreur est terminée depuis bien longtemps maintenant. Quatre ans après que le célèbre requin blanc ait terrorisé la station balnéaire d’Amity, des vacanciers sans méfiance recommencent à disparaître, d’une façon qui semble trop familière. Seul un homme connaît la vérité…

Ok, LES DENTS DE LA MERDE 2! Ne tiens pas la rampe comparé au chef-d'oeuvre de Spielberg mais bien sympa tout de même. Quelques idées et séquences efficaces (la baleine, la scène du ski nautique, l'attaque de l'hélico, la fin), la belle musique de John Williams et Roy Scheider. Quelques longueurs mais reste le charme d'une série B opportuniste assez bien fichue au final!


LE CHATEAU DE L'ARAIGNEE


LE CHATEAU DE L'ARAIGNEE (Kumonosu Jo) de Akira Kurosawa (1957)

Une sorcière prédit à Washizu et Miki que l’un règnera sur le royaume, mais que ce sont les enfants de l’autre qui lui succèderont. Washizu assassine le seigneur Tsuzuki, puis envoie ses hommes tuer Miki. Mais le fils de Miki échappe à la mort… Revisitation de MacBeth par Kurosawa avec l'immense Toshiro Mifune. Le film est d'une beauté visuelle à couper le souffle alors que se met en place une lutte de pouvoir qui n'entraînera que le chaos et la mort! Superbe!


BLOOD & BONES


BLOOD & BONES (Chi To Hone) de Yoichi Sai (2004)

En 1923, Kim Shum, un jeune paysan, quitte son île natale, au sud de la Corée, et débarque en bateau à Osaka, au Japon. Son obsession : faire fortune. En soixante ans, cet homme aussi brutal que charismtique connaîtra la richesse et le pouvoir, mais se condamnera à la solitude, puisqu’il n’aime que ce qu’il a détruit…

Un drame bien déprimant avec Beat Takeshi qui passe son temps à être une vraie brute avec les membres de sa famille. Quand il ne bat pas ses gosses, il viole sa femme et engrange son pognon pour lui tout seul. Tout ceci est bien répétitif et guère passionnant. Assez ennuyeux même! Un drame bien lourd et sacrément long (2h20 au compteur!).



L'AVENTURE DU POSEIDON


L'AVENTURE DU POSEIDON (Poseidon's Adventure) de Ronald Neame (1972)

Un des films catastrophe les plus passionnants de tous les temps vous invite à suivre la lutte de 10 passagers pour s’échapper d’un bateau renversé par une lame de fond. La fête bascule dans l’horreur… Un de mes films catastrophe préféré. Pas revu depuis longtemps, le film n'a rien perdu de son efficacité. Les effets spéciaux tiennent toujours la route (le charme un rien désuet des maquette) et la direction artistique est un vrai tour de force. Gene Hackman est parfait en chef de ligue des survivants et on a même droit à un personnage féminin très touchant, ici interprété par Shelley Winters.


HAUTE SOCIETE


HAUTE SOCIETE (High Society) de Charles Walters (1956)

Tracy Lord, une jeune fille de la bonne société américaine, est prise dans un triangle amoureux le jour de son mariage entre son mari, son ex-mari chanteur de jazz et un photographe qui tient absolument à couvrir l'évènement.Une distribution impeccable. Louis Armstrong et son jazz band, le charme de Grace Kelly, les chansons de Sinatra et Bing Crosby. Beaucoup d'humour, d'amour et un film qui fait notre bonheur! Un vrai plaisir de cinéma! I love it, so good for the brain!

LA FELINE


LA FELINE (Cat People) de Jacques Tourneur (1942)

Irena Dubrovna, jeune new-yorkaise, est hantée par la peur d’être la descendante d’une race de femmes-monstres qui se transforment en panthères dès qu’elles perdent leur virginité. Olivier Reed, un architecte naval, tombe amoureux d’elle et l’épouse. Mais le comportement de la jeune mariée va se dégrader d’une inquiétante manière…

Un classique de l'épouvante suggéré, magnificié par la mise en scène de Jacques Tourneur et tourné dans un noir/blanc somptueux. La beauté triste de Simone Simon est envoûtante et les séquences incluant l'intervention du fantastique n'ont rien perdu de leur intense pouvoir de fascination. Une perle!


EXPOSE


EXPOSE (The House On Straw Hill) de James Kenelm Clarke (1976)

Connu également sous le titre THE HOUSE ON STRAW HILL ou encore TRAUMA, EXPOSE raconte l'histoire d'un écrivain (Udo Kier) reclu à la campagne pour écrire son nouveau roman. Pour l'aider, il fait appel à une secrétaire qui ne va pas tarder à perturber l'écrivain déjà hanté par de violents cauchemars récurrents. Ce film est une rareté, invisible depuis longtemps. Il a même été interdit d'exploitation en Angleterre pendant plus de 20 ans. EXPOSE rassemble un beau trio de comédiens : Udo Kier (DU SANG POUR DRACULA) la blonde Linda Hayden (TASTE THE BLOOD OF DRACULA) et la très excitante Fiona Richmond, une sex-star des années 70 plus connu pour ses rôles comiques (mais toujours dénudée).Mélangeant violence, érotisme et psychédélisme, EXPOSE est un petit film qui semble bien gentil aujourd'hui. Pourtant, il propose une histoire finalement assez intéressante dont le traitement assez étrange ne peut qu'attiser la curiosité des cinéphiles. Un film particulier, n'hésitant pas à mixer sexe, sadisme et images violentes de façon assez troublante. Pour briandepalma, il y a bien les éléments mentionnés d'un rape-and-revenge movie bien que ce n'en soit pas un. Un inédit à découvrir mais de loin pas indispensable. Une oeuvre à part qui plaira surtout aux complétistes.

VENUS IN FURS


VENUS IN FURS (Paroxismus) de Jess Franco (1969)

Un thriller érotico/sadique psychédélique! Jimmy Logan est un jeune musicien de jazz américain qui travaille à Istanbul. Alors qu'il est en cure de désintoxication après un bad trip, il trouve le corps sans vie de Wanda Reed sur la plage près de son bungalow. Elle a été tuée par Percival Kapp, Olga, une lesbienne photographe de mode et par Ahmed, un sado-masochiste.Le temps passe et Jimmy a quitté Istanbul pour jouer dans un petit club de jazz à Rio durant le Carnaval. Dans leur groupe se trouve Rita, une jeune et dynamique chanteuse noire qui est amoureuse de Jimmy. Ils vivent ensemble, tous les deux. Un soir, Venus entre dans le club. Jimmy est étonné de sa ressemblance avec Wanda la morte...

Egalement intitulé BLACK ANGEL (le réalisateur préfère ce titre) VENUS IN FURS est un bel exemple de cinéma psychédélique. L'histoire est très vite incompréhensible mais les pièces du puzzle s'assemble de façon cohérente pour devenir limpide lors de son final. Sobrement mis en scène par l'incroyable Jess Franco (pas d'excès de zoomage) et porté par une envoûtante bande-son jazzy de Manfred Mann, VENUS IN FURS est une expérience cinématographique hypnotisante. Distribution excellente où l'on retrouve Klaus Kinski, James Darren (LES CANONS DE NAVARONE), la chanteuse Barbara McNair et la sublime Maria Rohm.


L'HOMME QUI RETRECIT


L'HOMME QUI RETRECIT (The Incredible Shrinking Man) de Jack Arnold (1957)

Lors d’un voyage en bateau, Scott Carey est plongé dans un brouillard radioactif et subit d’étranges transformations, jusqu’à voir sa taille réduite à quelques centimètres. Soudain, des situations de la vie quotidienne se transforment en cauchemars : un chat joueur ou une araignée deviennent des monstres sanguinaires qui peuvent vous tuer à chaque instant. Carey doit alors mettre à l’épreuve tout son courage et son intelligence pour survivre dans ce monde devenu hostile…

Grand classique, ce film vieillit très bien. Les effets spéciaux sont toujours extrêmement bien fait et tiennent impeccablement la route. Ca va droit au but, c'est toujours très efficace. Les morceaux de bravoure s'enchaîne sans temps morts et on se prête même à frissonner devant certains évènements (l'attaque du chat, l'inondation, l'araignée). Du grand Jack Arnold! Chef-d'oeuvre!


FACTOTUM


FACTOTUM de Bent Hamer (2005)

L’histoire d’un homme libre qui vit résolument en marge, un écrivain prêt à prendre tous les risques pour que sa vie devienne sa poésie. Une bio de Bukowski interprété par un Matt Dillon exceptionnel. Une suite de saynètes magnifiques car drôles et touchantes. Parfaitement mise en scène d'où ressort toute la mélancolie et la poésie des écrits de son auteur. Un grand plaisir aussi de revoir Lili Taylor et Marisa Tomei dans leurs rôles d'amours passagères... Un chef-d'oeuvre à voir et à revoir.



LES MOISSONS DU CIEL


LES MOISSONS DU CIEL (Days Of Heaven) de Terrence Malick (1978)

Bill, ouvrier en fonderie, sa soeur Linda et sa petite amie Abby quittent Chicago pour le Texas où ils sont embauchés dans un grand domaine... Toute la beauté du cinéma de Malick. Un joyau d'émotions. Un bonheur de cinéma!



MORTAL KOMBAT


MORTAL KOMBAT de Paul W. S. Anderson (1995)

Depuis neuf générations, Shang Tsung, un sombre sorcier aux pouvoirs terrifiants, prépare le prince Goro à une épreuve décisive : le « Mortal Kombat », un tournoi titanesque où combattent des guerriers surpuissants. Si par malheur Goro remportait la victoire une fois de plus, la désolation et le mal régneraient sur le monde… Son ennemi, Rayden, le Dieu du Tonnerre, décide d’opposer à Goro trois combattants humains… Une adaptation ciné très correct d'un jeu vidéo très crétin. Mis en scène par le "talentueux" Paul Anderson et avec Christophe(r) Lambert en guest star aux cheveux longs et blancs. Plus, en bonus, les mignonnettes Bridgette Wilson et Talisa Soto. De la baston, des décors éclairés avec des lumières fluos, le tout sonorisé par de la techno et quelques punchlines ringardes style "I don't think so!". Encore!


THE BLADE


THE BLADE (Dao) de Tsui Hark (1995)

Le monde est un chaos où règne la loi du plus fort. Pour venger sa famille, un jeune forgeron décide de quitter l’armurerie où il vit reclus pour retrouver un dangereux guerrier tatoué. Attaqué par une horde de bandits, il perd un bras. Dans une ferme isolée, le jeune homme met alors au point une nouvelle technique de combat particulièrement violente. Film mythique. Un spectacle incroyable, d'une violence inouïe. Le combat final est l'un des plus dingues que j'ai vu jusqu'à ce jour! Il faut le voir pour le croire!


L'HOMME DES CAVERNES


L'HOMME DES CAVERNES (Caveman) de Carl Gottlieb (1981)

Un film complètement fou. Imaginé une comédie sur les hommes des cavernes avec dans les rôles principaux : Ringo Starr et Denis Quaid pour les mecs et Shelley Long et Barbara Bach pour les filles. Et tout ça, en peau de bêtes sur une musique écrite par Lalo Schifrin! Et cette distribution qui s'agite en poussant des borborygmes durant tout le métrage (pas d'autres dialogues!), enchaînant en rythmes bon nombre de gags débiles mais tellement hilarant... quelques effets spéciaux à la Harryhausen pour compléter le tout et vous avez un film totalement barré et bien loufoque. Le genre à vous donner le sourire pour le reste de la soirée! Excellent!


GRIZZLY


GRIZZLY, LE MONSTRE DE LA FORÊT (Grizzly) de William Girdler (1976)

Comme la jaquette l'annonce, c'est "
Jaws with Claws" (LES DENTS DE LA MER avec des griffes).Dans ce film, les conventions du genre sont scrupuleusement respectées mais le script donne vie à de bons personnages qui ont du "corps" et ne sont pas de simples chair à pâtée. La mise en scène ménage de très bons moments, entre intimité des personnages et scènes d'action avec un vrai animal et non un gars grimé dans un costume de Grizzly. Le film gagne ainsi en authenticité et en réalisme et ne part pas dans l'invraisemblance la plus totale. Bien que le Grizzly va chercher sa proie en détruisant une cabane de forestier ou bien un mirador, ou encore à s'attaquant à un hélicoptère , GRIZZLY n'est pas un film qui prête à sourire. C'est un film d'horreur dans la bonne tradition, bien exécuté et très efficace.


WALLACE ET GROMIT : LE MYSTERE DU LAPIN-GAROU


WALLACE ET GROMIT : LE MYSTERE DU LAPIN-GAROU (Wallace & Gromit In The Curse Of The Were-Rabbit) de Nick Park & Steve Box (2005)

Wallace et son acolyte Gromit sont les nouveaux sauveteurs de potagers. Grâce à leur entreprise Anti Pesto, ils débarrassent les jardins de lapins rongeurs dévastateurs… Une aubaine quelques jours avant le grand concours annuel de légumes. Mais une courge dans le potage pourrait bien annuler la fête. Un lapin garou détruit et avale tous les légumes qui se trouvent sur son passage… Wallace et Gromit passe avec succès le cap de grand écran avec cette nouvelle et trépidante aventure où les idées visuelles et autres trouvailles scénaristiques et de mise en scène fusent de toutes parts. Un régal!

LA SCANDALEUSE DE BERLIN


LA SCANDALEUSE DE BERLIN (A Foreign Affair) de Billy Wilder (1948)

Berlin, 1948. La très austère Phoebe Prost, chef d’une délégation du Congrès américain, enquête sur la moralité des soldats qui occupent la ville. Elle ne découvre que marché noir et relations amoureuses entre soldats et jeunes Allemandes. Pis, une chanteuse de cabaret, soupçonnée d’être une ancienne nazie, est protégée par un officier américain, celui-là même qu’elle avait chargé de l’enquête de départ…

J'aime les comédies de Billy Wilder. Et cette SCANDALEUSE DE BERLIN est bien drôle et emballant. Dialogues savoureux et un duo de charme : Jean Arthur et Marlène Dietrich (qui pousse 3 fois la chansonnette). Un excellent divertissement.


DIAMANTS SUR CANAPE


DIAMANTS SUR CANAPE (Breakfast At Tiffany's) de Blake Edwards (1961)

Jeune femme fantasque aux goûts de luxe, Holly a abandonné son Texas natal et son mari pour s’installer à New York où elle est devenue une call-girl très en vue. Se délectant chaque matin de la vue de bijoux exposés dans les vitrines du grand joaillier Tiffany’s, elle décide de se donner les moyens d’y accéder en se mariant avec un milliardaire brésilien. Un pur moment de bonheur… L'un de mes films fétiches. Cette comédie pleine d'humour, de charme et de tendresse est un vrai régal à chacune de ses visions. Audrey Hepburn qui chante "Moon River" et le monde s'arrête... Du cinéma bonheur à l'état pur!


PUMP UP THE VOLUME


PUMP UP THE VOLUME de Allan Moyle (1990)

Adolescent timide et solitaire le jour, Mark Hunter devient chaque soir le disc-jockey subversif d’une radio pirate. Sa rage et sa vision cynique de l’univers qui l’entoure trouvent un écho chez les lycéens de la ville, mais Mark tient à garder l’anonymat. Très vite, il devient la voix de la rébellion, provoquant l’ire de l’administration et l’intérêt grandissant d’une élève, Nora Diniro, bien décidée à découvrir qui se cache derrière cette voix insolente…

Petit classique du film sur l'adolescence et les années collège où un ado mal dans sa peau crée une radio-pirate pour parler des problèmes de sa génération et son mal de vivre.Une petite perle du genre, ce film-manifeste n'a rien perdu de son impact et est toujours aussi passionnant à suivre. Christian Slater y trouve l'un de ses meilleurs rôles et le film nous permet également de découvrir au cinéma pour la première fois, la très mignonne Samantha Mathis. Un film phare et culte de mon adolescence!



LA MORT EN LIGNE


LA MORT EN LIGNE (Chakushin Ari) de Takeshi Miike (2003)

Un soir, Yumi est témoin d’un étrange incident. Son amie Yoko reçoit un message identifié comme émanant de son propre téléphone, mais daté de trois jours plus tard. Yoko reconnaît sa propre voix sur l’enregistrement : un cri d’effroi qui lui glace le sang. Elle raccroche et tente de ne plus y penser. Mais trois jours plus tard, Yoko meurt à l’heure et dans les conditions exactes du message prémonitoire. Au lycée, un événement similaire se produit quelques jours seulement après la mort de Yoko. Un élève disparaît dans des circonstances inexplicables. A chaque nouvel appel, la sonnerie et le message spécifiques annoncent une mort certaine à leur destinataire, avec la date et l’heure exactes. Yumi décide d’enquêter. D’autant que sa meilleure amie Natsumi a elle-même reçu un appel fantôme…

Miike se lance dans un projet plus mainstream que d'habitude avec cette histoire que l'on semble avoir vu mille fois, resucée d'un genre dont
RING ou PHONE ont épuisé les ficelles de la peur.Rien de bien trépidant à voir, donc. Film très cliché et bourré des poncifs du genre, Miike exécute son travail en offrant le minimum syndical. Il ne se creuse pas la tête pour innover un peu et se permet même de nous offrir une dernière demie-heure de "Houuuu, fais-moi peur!" ronflante à souhait. Difficile de ne pas lutter contre l'inévitable fermeture des paupières. Un film où les baillements sont rois.


WOLF CREEK


WOLF CREEK de Greg McLean (2005)

Trois jeunes randonneurs quittent leur ville d’Australie pour trois semaines de trekking dans le désert australien. Ils en profitent pour aller admirer Wolf Creek, un cratère causé par une météorite vieux de plusieurs milliers d’années. Cette nuit-là, ils retrouvent leur voiture en panne. Lorsqu’un autochtone leur propose de l’aide, ils se croient sauvés. Pourtant, le vrai cauchemar commence…

Petit survival bien sympathique mais qui ne pas enthousiasmé plus que ça. Rien de bien neuf dans le genre si ce n'est une transposition de l'horreur dans un lieu inhabituel et un trio de protagonistes pour lesquels on s'attache très rapidement. De ce fait, j'ai même mieux apprécié la première partie que la deuxième un peu trop de déjà-vu dans les situations horribles!J'ai trouvé le film très bien interprété et bien filmé. WOLF CREEK est un super coin pour les vacances. Ca m'a donné envie. Ce rapport sur le vif nous fait littéralement entrer avec les personnages dans leur vacances qui tournent au cauchemar.


UNE CREATURE DE REVE


UNE CREATURE DE REVE (Weird Science) de John Hughes (1985)

Deux lycéens pas populaires ne parviennent pas à être acceptés par leurs camarades (et surtout par les filles) malgré tous leurs efforts. Ils créent alors un programme informatique qui donne naissance à la femme parfaite. Grâce à cette invention, ils doivent retrouver confiance en eux…

John Hughes. Le maître dans l’art du film pour adolescent. Le seul scénariste-réalisateur à avoir su capter avec justesse, délicatesse et sensiblité les torments de l’adolescence. Un petit bémol, tout de même, pour UNE CREATURE DE REVE qui est plus un gros délire un peu (et même beaucoup) con qu’autre chose mais qui à le mérite de me faire rire à chaque fois que je le vois. Tordant mais définitivement pas une œuvre référence de Hughes bien que sa sensibilité s’y retrouve parfois. Sous l’influence du producteur Joël Silver, Hughes ne pouvait que livrer un produit dans la mouvance de la comédie teenage mais en y insufflant un vent de folie qu’on a rarement retrouvé dans d’autres œuvres du genre.



RECONSTRUCTION


RECONSTRUCTION de Christoffer Boe (2003)

Dans les rues de Copenhague, Alex, photographe, croise le regard d’Aimée : c’est le coup de foudre. Abandonnant soudain Simone, sa compagne, il se met à suivre cette parfaite inconnue qui l’a bouleversé et qu’il est persuadé d’avoir rencontrée en rêve. Ils deviennent amants le soir même. Mais le lendemain, Alex se retrouve projeté dans un véritable cauchemar : ni ses voisins, ni Simone, ni même son père ne semblent le reconnaître… Il n’a plus d’appartement, plus de repères, plus d’identité. Sa rencontre avec Aimée, la nuit précédente, aurait elle transformé le monde qui l’entoure ? Seul Aimée pourra apporter un début de réponse à Alex. Mais pas forcément celle qu’il attend…

Une autre histoire d’amour, cette fois-ci déconstruite pour être mieux mise à nu, flirtant avec le fantastique, se révélant également superbe dans sa mise en forme (superbe utilisation de la musique) que dans le fond. Deux acteurs talentueux, dont la belle Maria Bonnevie au visage angélique que l’on est pas prêt d’oublier. Caméra D’Or à Cannes 2003.



QUAND PASSENT LES CIGOGNES


QUAND PASSENT LES CIGOGNES (Letyat Zhuravli) de Mikhail Kalatozov (1957)

A Moscou, en 1941, Veronika et Boris s’aiment. Mais quand le pays rentre en guerre, le jeune homme s’engage et part pour le front russe. Veronika, sans nouvelles de son fiancé et confrontée aux avances du cousin de Boris, est de plus en plus seule et désemparée. Pourtant, elle atend et espère toujours le retour de celui qu’elle aime. Trouvera-t-elle la force de faire les bons choix et de survivre à la séparation ?…

Quand le réalisateur de SOY CUBA se met à nous conter une histoire d’amour, il le fait avec de grands élans stylistiques, une mise en scène riche, exceptionnelle, aérienne… De la beauté pure, triste, incroyablement émouvante. Du cinéma spectaculaire dans la description de l’amour. Cruel, infini, bouleversant. Une merveille. Palme D’Or à Cannes 1958.



ZEBRAMAN


ZEBRAMAN de Takashi Miike (2004)

ZEBRAMAN, c'est la revisitation du cinéma de super-héros par Takashi Miike. La première impression en voyant ce film c'est qu'on nage dans du cinéma Z. C'est surjoué, l'histoire est pathétique, c'est ringard et les effets spéciaux complètement ratés. Mais tout cela est voulu. Ca se moque du genre et c'est super-drôle. Comme d'habitude dans le cinéma de Miike, c'est du cinoche bien barré et déjanté. Cela fait un peu penser à Bioman ou bien tout autre série TV japonaise de super-héros. C'est débile mais super-fun! Et pour une fois, c'est du Takashi Miike pour tout publics. Rien de déviant, sanglant ou super-violent. Découvert en Festival. Je viens de le revoir mais avec l'ambiance fun des festivals en moins le film l'en également beaucoup moins! Cela reste une curiosité mais peut-être à ne pas regarder tout seul, surtout quand on est pas très en forme en plus! C'est définitivement pas mon Miike préférée mais ça me fait plaisir de l'avoir dans ma collection!


PETITS MEURTRES ENTRE AMIS


PETITS MEURTRES ENTRE AMIS (Shallow Grave) de Danny Boyle (1994)

Ce premier film du réalisateur de
TRAINSPOTTING vieillit vraiment très bien. L'humour noir et l'ambiance sordide sont rendus de façon excellente par une mise en scène pleines d'idées et un trio de comédiens vraiment excellent. J'y reconnais également aujourd'hui Peter Mullan dans un petit rôle de "méchant".C'est toujours un vrai plaisir de revoir ce film.


L'HOMME A LA CAMERA


L'HOMME A LA CAMERA (Chelovek S Kino-Apparatom) de Dziga Vertov (1929)

Superbe film-manifeste totalement hallucinant de modernité et d'audaces visuelles. La nouvelle bande originale électronique qui illustre les images de L'HOMME A LA CAMERA accentue encore l'expérience extraordinaire que procure ce film. Une pure merveille!


SAVE THE GREEN PLANET


SAVE THE GREEN PLANET (Jigureul Jikyeora!) de Jun-hwan Jeong (2003)

Un couple est persuadé que des extra-terrestres infiltrés sur Terre sont sur le point d’envahir la planète. Mais ils ont un plan pour contrer l’invasion : ils kidnappent l’un d’eux, directeur d’une multinationale, et le torturent pour lui faire avouer sa mission. Alors que la police commence à soupçonner le couple, une terrible menace apparaît…

Le mélange des genres est intéressant. Entre une comédie noire, un thriller au suspense savamment dosé et le film d'horreur glauque, SAVE THE GREEN PLANET navigue habilement entre tous ses genres pour arriver, au final, à un film qui arrive miraculeusement à trouver un équilibre cohérent. La réussite vient d'un scénario très efficace qui donne la belle part à Shin Ha Gyun, l'acteur principal qui arrive à présenter tout une gamme d'émotions incroyables, passant d'un fou déjanté au psychopathe super flippant, d'un jeune homme pathétique pour qui, finalement, on ressent une réelle compassion.La mise en scène est pleine d'idées réjouissantes autant que bordélique et tout cela part dans tous les sens pour arriver à un résultat iconoclaste, frais et revigorant. Ce n'est pourtant pas une claque cinématographique ni un film complètement déjanté et le fameux twist final n'étant qu'une suite logique de tout le reste. Pourtant, même si SAVE THE GREEN PLANET nous laisse dans un état perplexe à la fin, on en ressent une vive émotion qui nous restera un bon moment à l'esprit, d'autant plus par son scénario et ses personnages que l'on prend en affection que par sa palette visuelle bien qu'intéressante, n'est que le vernis d'un film qui offre beaucoup de questionnement à son public. Il devrait gagner en intérêt à mesure qu'on le revoit.


UNE AVENTURE


UNE AVENTURE de Xavier Giannoli (2004)

Julien croise dans le hall de son immeuble une jeune femme en détresse, comme égarée dans la nuit. Elle s'appelle Gabrielle. Fasciné, Julien va la suivre pour approcher son secret (elle est somnambule) et s'abandonner... jusqu'au crime.Personnellement j'aime beaucoup Ludivine Sagnier. C'est ce qui m'a attiré vers ce film. Au-delà de l'actrice, voilà un film d'un ennui profond, syndrome d'un cinéma français ankylosée, long, lent et durant lequel il ne se passe pas grand chose. Ludivine y est dévêtue (comme à son habitude), les dialogues se sussurrent... il faut tendre l'oreille pour les comprendre...et avoir beaucoup de volonté pour ne pas s'endormir pour aller jusqu'au bout de cette aventure.

LES 7 FEMMES DE BARBEROUSSE


LES 7 FEMMES DE BARBEROUSSE (Seven Brides For Seven Brothers) de Stanley Donen (1954)

Le réalisateur de CHANTONS SOUS LA PLUIE et de CHARADE nous offre ici une joyeuse comédie musicale. De l'humour, des bons sentiments, des acteurs au top (merveilleux Howard Keel, sublime Jane Powell) et de très beaux décors. Le tout bien emballé par des chansons magnifiques et des séquences de danses vraiment extra (la construction de la ferme est un sommet). De quoi mettre de bonne humeur! Un vrai bonheur de film!

BODY SNATCHERS


BODY SNATCHERS de Abel Ferrara (1993)

La variation de Ferrara sur un classique de SF. Terrifiant film, d'une glaçante efficacité. Droit au but et à la mise en scène d'une précision chirurgicale. Ca fait plaisir de voir Gabrielle Anwar et superbe interprétation de la trop rare Meg Tilly."
Où veux-tu aller? Où veux-tu fuir? Où veux-tu te cacher? Nulle part! Car il n'y a plus personne comme toi..."