jeudi 28 mai 2009

LE MARGINAL


LE MARGINAL de Jacques Deray (1983)

Polar français que j'ai découvert tout jeune au cinéma avec mon père. Idole de Bébel, je ne pouvais qu'être admiratif devant ce film où l'acteur ne joue plus, il devient carrément l'emblème du flic coriace à qui on ne la fait pas. L'histoire (arrêter le chef d'un traffic de drogues) n'est pas forcément passionnante mais permet à son réalisateur d'offrir des scènes d'action très efficaces : poursuite d'un bateau avec un hélicoptère, course à pied, en voiture, bagarres... Le film ne s'arrête jamais si ce n'est pour nous faire visiter les quartiers chauds de Paris avec ses poignées de putes à chaque coin de rue, éclairée au néon. On sauve une adolescente camée d'un squatte glauque ou on va boire une orangeade dans une boîte gay! Le tout avec la dégaîne cool de Belmondo, la musique d'Ennio Morricone et une galerie de belles gueules (Henri Silva, Tcheky Karyo, Claude Brosset, Michel Robin ou encore un jeune Jean-Claude Dreyfus dans le rôle d'un travesti) qui sont sous les bons mots de Michel Audiard. Et puis il y a la belle pute joué par la brésilienne Carlos Sotto Mayor, ses bottes roses, sa mini-jupe fluo et ses gros lolos... A l'époque, je savais déjà où il fallait regarder une femme! Aujourd'hui, LE MARGINAL tient encore bien la route et se révèle très efficace et plaisant à regarder. J'y prend encore beaucoup de plaisir à le visionner.


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