HIGH SCHOOL CO-ED

HIGH SCHOOL CO-ED (Jokôsei: Tenshi No Harawata) de Chusei Sone (1978)

Cela raconte l’histoire de trois bikers punks (Testuro, Kajima et Sadakuni) qui passent leur temps à jouer les vandales. Un jour, ils s’en prennent à une voiture dont ils forcent le conducteur à s’arrêter, s’emparent de la jeune femme à bord et la viole brutalement. Après cette séquence d’ouverture, nous suivons Testsuro dans sa vie de tout les jours. Etrangement, ce jeune homme est finalement un gentil gars avec sa famille, spécifiquement avec son adolescente de sœur pour qui il est une figure paternel et un protecteur.Une nuit, avec sa bande à rechercher de la chair à violer, Kajima force une collégienne, qui ressemble un peu trop à la sœur de Testuro, à baiser avec lui. Et soudainement, une certaine tension entre les bikers se fait ressentir et ne sont plus vraiment copains. La collègienne s’en tirera sans dommage...Plus tard, afin de prouver sa loyauté envers Kajima, Testuro lui promet de retrouver cette fille qu’il devra violer devant lui et son autre pote. Au moment d’effectuer la tâche, les choses changent complètement et ménera à une sanglante conclusion qui testera leur loyauté entre eux et envers eux-mêmes.Première histoire de la série de films ANGEL GUTS produit par la société Nikkatsu. Des « romanporno » japonais basé sur des mangas horrifico-érotique du génial Takashi Ishii. Ces films sont assez particuliers car ils mélangent le sexe et la violence et tous traitent sans détour de l’acte du viol.A première vue ces films ne sont que la glorification crasse de la violence sexuelle auprès des femmes, mais si on regarde de plus près, ils offrent dans leur contexte beaucoup plus que leur côté graphique où rien ne nous est caché. La signification GUTS n’est pas à prendre au premier degré. Ces films ne parlent pas des organes des jeunes femmes mais se réfère bien au courage des victimes de viol et de leur manière d’affronter cet acte et d’en survivre.Définitivement pas pour tout le monde, la série ANGEL GUTS peut se targuer d’être parmi les meilleurs longs-métrages « pink » japonais à découvrir.