jeudi 28 mai 2009

LE GRAND AMOUR DU COMTE DRACULA


LE GRAND AMOUR DU COMTE DRACULA (El Gran Amor Del Conde Drácula) de Javier Aguirre (1972)

5 voyageurs sont forcés de trouver refuge dans le légendaire château de Dracula. Malheureusement, l’infâme Comte est présent et se réjouit d’avoir de nouveaux invités à sa table. Mais l’une des voyageuses tombe amoureuse du vampire, elle devra choisir entre garder son âme ou vivre une éternité d’amour avec le Comte Dracula!

Le petit et bedonnant Paul Naschy dans le rôle de Dracula!! Ne riez pas, svp!
Une série B cheap mais de loin pas misérable. Si son scénario n'est pas des plus palpitant, il contient tout de même des idées assez fun qui plonge à répétition l'ensemble dans le ridicule et transforme ce long-métrage en comédie involontaire. Il faut dire que Paul Naschy est loin du magnétisme hypnotisant d'un Christopher Lee. Mais au-delà de cela, LE GRAND AMOUR DU COMTE DRACULA dégage une atmosphère assez soignée avec ses couloirs obscurs et brumeux, ses éclairages étudiés et sa distribution féminine qui regorge de beautés espagnoles qui n'ont pas froid aux yeux. Le film peut même se targuer d'avoir une haute dose d'érotisme et n'hésite pas à déverser joyeusement ses litres de sang sur ses comédiennes dénudées et s'offre également quelques effets gore assez efficaces.

Le film accumule les fautes de raccords, les séquences nocturnes filmées en plein jour et l'interprétation laisse largement à désirer, aidé par un doublage en anglais aussi douteux qu'approximatif; mais la photographie est assez soignée, les actrices sont décidément très mignonnes et sont parées de "déshabillées" très sexy. Le look 70's de l'ensemble achèvera de contenter les amateurs de cette finalement assez réjouissante variation sur le thème de Dracula. Et puis le final, choquant par sa radicalité, vaut le coup d'oeil :

Dracula, croisant son grand amour dans un couloir : "Je t'aime, rejoins-moi... Deviens une vampire!" La jeune femme, sans hésiter : "Non!" Dracula, résigné : "Alors, c'est la fin de Dracula..." Et à cet instant, le vampire s'enfonce lui-même un pieu dans le coeur! THE END

Touchant, n'est-ce pas? C'est toujours plaisant de passer du temps en compagnie de l'inimitable Paul Naschy.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire