dimanche 19 juillet 2009

LES CHRONIQUES DE SPIDERWICK


LES CHRONIQUES DE SPIDERWICK (The Spiderwick Chronicles) de Mark Waters (2008)

Après son divorce, Helen Grace a dû quitter New York avec ses jumeaux, Jared et Simon, et sa fille, Mallory, pour trouver refuge dans l'ancienne résidence de son grand-oncle, l'éminent naturaliste Arthur Spiderwick. Une nouvelle vie commence pour les Grace dans cette bâtisse isolée, un rien sinistre, où les trois enfants ne tardent pas à faire d'étranges rencontres. Après avoir mis à jour la cachette d'un espiègle farfadet, Jared découvre au grenier un somptueux ouvrage, rédigé par Arthur Spiderwick et orné d'illustrations d'animaux fantastiques de toutes espèces : Le Guide Arthur Spiderwick du monde merveilleux qui vous entoure. Bravant les avertissements solennels de son ancêtre, Jared ouvre le précieux livre, qui lui dévoile un univers merveilleux, peuplé de gobelins, de fées, de trolls, de sylphes délicats, d'oiseaux exotiques et de porcins voraces. Mais un ogre maléfique du nom de Mulgarath hante aussi ce Monde Invisible qu'il souhaite contrôler. Pour cela, il doit s'emparer du Guide. Prêt à tout pour parvenir à ses fins, le rusé Mulgarath tend un piège diabolique aux trois enfants, puis se lance avec sa meute hurlante à l'assaut de la Résidence...

C'est certainement le meilleur divertissement familial que j'ai vu depuis longtemps. Cela surpasse aisément les HARRY POTTER, LA BOUSSOLE D'OR et autres NARNIA qui officient comme spectacle pour les enfants/adolescents.

Forcément, LES CHRONIQUES DE SPIDERWICK n'apporte rien de nouveau à un genre ultra-balisé mais cela reste un film honnête et agréable à voir. Tout d'abord pour son scénario simple et pas trop alambiqué qui parvient à établir un univers sans devoir y passer la moitié de son temps d'action et d'y voir absolument défiler de nombreux personnages qui servent plus à du remplissage qu'à aider son intrigue à aller de l'avant. Ici, LES CHRONIQUES DE SPIDERWICK vont droit au but, avec rythme et efficacité. Les héros sont de "vrais" enfants qui n'essaient pas d'être plus intelligent que les adultes, des êtres fragiles, apeurés, qui vivent avec leurs qualités et leurs défauts. Des vrais protagoniste auxquels on s'attache très vite. Au milieu de ces personnages se dégage tout de même la présence de quelques adultes personnifiés par des acteurs que l'on a plaisir à revoir (David Straithairn, Marie-Louis Parker).

L'univers de SPIDERWICK fait la part belle aux effets spéciaux de synthèse. Mais, au lieu de jouer sur leur côté spectaculaire, l'image de synthèse tend à se faire plus poétique que d'habitude. En effet, l'imaginaire féérique de SPIDERWICK prend ancrage dans notre réalité, l'humain n'étant normalement pas habilité à voir ce qui se cache dans la nature environnante. En résulte de très beaux effets spéciaux, souvent très réussies, avec des créatures plus amusantes que repoussantes. Nous sommes dans un spectacle majoritairement axé pour les enfants et la tension du récit est bien amoindrie pour en faire un spectacle inoffensif pour son audience mais tout de même sacrément jouissif.

En regardant LES CHRONIQUES DE SPIDERWICK, j'avais l'impression de voir un divertissement de qualité comme nous en offrait les productions Spielberg dans les années 80. Des titres comme LES GOONIES, LE SECRET DE LA PYRAMIDE, GREMLINS. Ce nouveau film tant vers cette image du divertissement populaire, pour les enfants/ados tout en étant intriguant, efficace et... divertissant. D'ailleurs, ce n'est pas étonnant d'y retrouver grands nombre de collaborateurs de Big Steven (que ce soit aux effets spéciaux, montage, production, etc...).

Du bon cinéma pop-corn, parfois mièvre avec son épilogue bourré de bons sentiment, mais également excitant et merveilleux. Certes, LES CHRONIQUES DE SPIDERWICK n'est pas du cinoche inoubliable mais ceci reste tout à fait honorable. Dans la production actuelle de divertissement de masse, il sort largement du lot et mérite vraiment le coup d'oeil.


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